Environ quatre millions d’entreprises sont concernées.
En 2021, le gouvernement avait déjà annoncé un premier report car les entreprises n’étaient pas toutes suffisamment matures sur le plan numérique. Ils avaient alors indiqué que ce serait le dernier report et qu’il n’y en aurait pas d’autre.
Cependant en plein été 2023, l’Etat annonce un nouveau report. Et nous savons enfin pourquoi.
Les spéculations vont bon train
Comme le gouvernement n’a ni indiqué les raisons ni la durée du report, durant l’été plusieurs cause potentielles de reports sont avancées de part et d’autres.
Certains pensent que la réforme étant complexes les services informatique de l’état ne seront pas prêts à temps.
D’autres disent que ce sont au contraire les Acteurs numériques qui ne sont pas prêts. Cette théorie est étayée par le fait que les PDP (plateforme partenaire pouvant se substituer à la plateforme de l’état pour proposer plus de services) ne sont pas encore arrivées à obtenir la certification. Aucune n’y serait parvenue à ce jour.
Nous avons enfin la réponse
Selon les informations que nous avons obtenues dans des medias de référence, cette décision semble avoir été prise à la suite d’échanges avec les fédérations professionnelles, les entreprises et les éditeurs de logiciel. Constat : les entreprises sont loin d’être en ordre de bataille pour s’engager dans une telle réforme. Selon une étude récente réalisée par Generix Group en partenariat avec Markess by Exægis, 27 % des entreprises reconnaissaient ne pas être prêtes. Ces entreprises, sont essentiellement des TPE/PME et estiment ne pas être en conformité avec la réforme.
La question des logiciels et du coût
La principale problématique est liée aux logiciels trop coûteux. De fortes disparités ont été constatées selon les secteurs d’activité : 94 % des entreprises de la distribution ont adopté une solution de dématérialisation des factures contre 72 % pour les entreprises de services.
Pour 37 % des répondants, la mise en conformité coûtera moins de 500 000 euros, alors que 36 % l’estiment à plus d’un million d’euros et 6 % à plus de 10 millions d’euros.
Ainsi, comme nous le pressentions chez Simax, la question du coût du passage à la facturation dématérialisée explique en autres, le retard pris par les entreprises. C’est pour cette raison que nous avons prévu de proposer ces fonctions à partir de 9€90 par mois (Tarif SIMAX Starter par utilisateur utilisant le module)
Une nouvelle date qui reste à définir
Du côté des éditeurs de logiciels, l’annonce de ce report ne surprend pas. Lors du salon Documation qui s’est tenu au mois de mars dernier, certains d’entre eux constataient que certaines TPE/PME repoussaient l’échéance devant l’avalanche de questions posées par la réforme : quelles plateformes de dématérialisation ? Quelles interconnexions? Quid des cycles de vie de la facture ?
A ce jour, Bercy n’a pas annoncé de nouvelle date mais la mise en application de cette réforme sera définie, selon les infos obtenues, dans le cadre des travaux d’adoption de la loi de finances pour 2024.
Heureusement, chez SIMAX, nous sommes déjà prêts à recevoir du factur-X dans toutes nos solution de gestion (SIMAX Starter à destination de TPE et PME et SIMAX ERP-CRM à destination des PME et ETI). Comme SIMAX est No Code (super adaptable), le budget de digitalisation est réduit.
Pour en savoir plus, contactez notre service commercial par mail : commercial@simax.fr